24 agosto 2009

Bolle d'alea (8): Flaubert

Da Costantinopoli, autunno del 1850, Gustave Flaubert scrive a un suo corrispondente: "De temps à l'autre, dans les villes, j'ouvre un journal. Il me semble que nous allons rondement. Nous dansons non pas sur un volcan, mais sur la planche d'une latrine qui m'a l'air passablement pourrie. La société prochainement ira se noyer dans la merde de dix-neuf siècles, et l'on gueulera raide".
Sono passati più di cento cinquanta anni. I secoli sono diventati ventuno. On gueule raide. La planche deve avere ceduto. L'olfatto, il più antico, nobile, ragionevole dei sensi, lo dice inequivocabilmente.

Nessun commento:

Posta un commento